
À compter du 1er janvier 2026, les salariés pourront bénéficier d’une période de reconversion sous la forme d’un nouveau CDD. Ils gardent leur poste dans leur entreprise d’origine et peuvent aller se former ailleurs.
À partir du 1er janvier 2026, une nouvelle possibilité va s’ouvrir : le CDD pour reconversion professionnelle.
Ce nouveau type de contrat à durée déterminée va permettre au salarié d’une entreprise d’être formé par son entreprise, ou par une autre, le temps d’expérimenter le nouveau métier souhaité et d’acquérir les bases et compétences, directement en situation professionnelle.
Deux atouts affichés à ce nouveau cadre : d’une part, il n’y a plus besoin de rompre son contrat ni de passer par la case chômage pour se former, l’instauration du CDD conclu entre le salarié et l’entreprise d’accueil permettant de donner un support légal à la période de reconversion.
Cela est plus sécurisant pour le salarié, le contrat avec l’employeur initial étant suspendu et non rompu, pendant la durée de la période d’essai dans l’entreprise.
Cela nécessite néanmoins un accord écrit entre le salarié et l’employeur d’origine, pour déterminer la suspension du contrat de travail (durée, modalités, retour possible), conditions qui pourront être, en partie, fixées par un accord de branche.
Au terme du CDD, qui doit durer entre six et douze mois, trois options s’offrent au salarié. Soit le CDD est concluant : il y a alors insertion dans l’entreprise d’accueil (CDI ou d’un CDD d’au moins 6 mois) et le contrat de travail avec l’entreprise d’origine est rompu (par rupture conventionnelle ou par commun accord). Soit le CDD n’est pas concluant : le salarié peut alors réintégrer son entreprise d’origine, sur son poste initial ou sur un poste équivalent, avec une rémunération au moins équivalente.
Soit le salarié refuse de réintégrer tout simplement son entreprise initiale : une rupture amiable peut alors être signée.